23nov 2016

entretien professionnel le Pôle RHIl ne faut pas confondre entretien professionnel et entretien d’évaluation.

Organisé tous les 2 ans, l’entretien professionnel est un rendez-vous entre l’employeur et le salarié pour faire le point sur son parcours professionnel et ses perspectives dévolution (besoins en formation et en développement de compétences). Depuis le 7 mars 2014, il s’impose à toutes les sociétés quelle que soit leur taille et doit faire l’objet d’un écrit dont une copie doit être remise au salarié.

 

L’entretien professionnel porte sur les perspectives d’évolution professionnelle du salarié, notamment en termes de qualifications et d’emploi. Il permet également d’identifier ses besoins en formation. Cet entretien n’a pas pour objectif de procéder à une évaluation du salarié. Il doit donc être distingué de l’entretien dévaluation, qui, lui, est généralement réalisé une fois par an.

 

Un entretien tous les 2 ans minimum 

L’entretien professionnel doit être mis en place tous les 2 ans à partir de l’entrée du salarié dans l’entreprise). Mais l’employeur peut prévoir, soit par décision unilatérale, soit en application d’un accord collectif, d’organiser des entretiens professionnels tous les ans.

De plus, un entretien professionnel doit systématiquement être mis en place pour tout salarié reprenant son activité suite à :

  • un congé maternité, d’adoption, de soutien familial, parental à temps plein ou partiel ou sabbatique
  • une période de mobilité volontaire sécurisée
  • un arrêt maladie de plus de 6 mois
  • un mandat syndical

 

Tous les 6 ans, on dresse un état des lieux 

L’entretien professionnel dresse un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel de salarié tous les 6 ans. La 1ère échéance sera donc en 2020 et il sera vérifié :

  • que le salarié a été reçu en entretien au cours des 6 dernières années
  • qu’il a profité de mesures d’évolution professionnelle (si il a suivi au moins une action de formation)
  • qu’il a acquis des éléments de certification par la formation ou la VAE (validation des acquis de son expérience)
  • qu’il lui a été octroyée une progression salariale ou professionnelle

 

Des sanctions à la 1ère échéance 

Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, si le salarié n’a pas bénéficié des entretiens professionnels périodiques ni d’au moins 2 des 3 mesures d’évolution professionnelle au cours des 6 années précédentes, alors son compte personnel de formation (CPF) sera abondé par l’employeur de 100h supplémentaires (s’il travaille à temps plein, et de 130h s’il travaille à temps partiel).

En plus de cet abondement, l‘employeur devra payer à l’organisme paritaire collecteur agréé une contribution de 30€ par heure de formation (soit 3 000 € pour un salarié à temps plein et 3 900€ pour un salarié à temps partiel).

 

Pour plus d’informations sur vos obligations, n’hésitez pas à nous contacter.